[RP] Election du Roy et de la Reyne d'hiver de Guyenne.

lilynight
-------------------------
La maitresse de cérémonie attendait cet évènement depuis longtemps aussi lorsque lui annonça (avec du retard ki même !!!) la date pour l'investiture de la duchesse, elle s'empressa de faire rédiger plusieurs parchemins par des scribes afin que tous sache que l'élection du Roy et de la Reyne d'hiver de Guyenne allait enfin se mettre en place. Dans ce parchemin, l'on pouvait lire ce qui suit :





Pour ce faire, elle s'était entretenue auprès de la Duchesse afin qu'elle et son conseil assiste au concours. Une façon pour elle de rapprocher travail et plaisir.
Elle alla mander des serviteurs afin qu'une salle soit prête à cette occasion.

[APRES L'INVESTITURE DE LA DUCHESSE, BORDEAUX]

Quelques temps plus tard, Lily revient dans la salle, et fut ravie que tout soir prêt. Après la cérémonie d'intronisation, Le conseil et la duchesse arrivèrent et prirent place dans les sieges réservés pour eux. Lily s'avance ensuite sur la scène afin d'annoncer la finale du fameux concours.

- OYEZ ! OYEZ !

VOICI LA FINALE DE LA REYNE ET DU ROY D'HIVER DE GUYENNE, LES CANDIDATS PASSERONT LEUR TOUR UN PAS UN. A LA FIN DE LEUR PASSAGE NOUS PROCÈDERONS ENSUITE AU VOTE QUE TOUS ET TOUTES DÉPOSERONT DANS L'URNE PRÉVU A CET EFFET.

BIEN ENTENDU LA DUCHESSE IRA FÉLICITER LES GAGNANTS A LA SUITE DU RÉSULTAT DES VOTES.

QUE LE JEU COMMENCE ET VOUS SOUHAITE UN AGREABLE MOMENT A PASSER.
_________________

mamour
--------------------


Mamour etait tres excitee et anxieuse. Le grand jour etait enfin arrive, mais avec lui etait venue la peur. La peur d’etre rejetee par sa ville et ses amis. Elle voulait gagner se concours. Non pas pour prouver sa beaute. Elle desirait par-dessus tout montrer sa valeur, sa passion, son energie, sa beaute interieure. Elle avait passe le dernier mois a confectionner une magnifique robe pour son defile. Elle avait passe tout son temps libre a perfectionner cette robe. C’est qu’elle tenait a la faire de ses propres petites mains delicates. Elle avait toujours ete une battante. La robe etait de la plus belle soie, couleur pourpre, et soulignait ses formes avantageuses sans pour autant en devoiler trop sans oublier elle mit son beau collier de l'améthyste. Elle se rendit tres tot au lieu de rendez-vous pour le concours afin d’etre sure d’arriver a l’heure. Elle marcha d’un pas precautionneux, tres lentement et tenant les bords de sa robe de ses mains afin de ne pas la salir. Elle vit les autres candidates arriver une a une. Elles etaient aussi tres belles, mais elle prefera se concentrer sur elle meme. Elle voulait etre parfaite. Elle pris plusieurs inspirations d’air frais calmement, doucement. Puis les cors se mirent a sonner les juges se presenterent et le candidates purent s’inscrire. On leur rappela le protocole et l’on insista sur la presence en ce jour de grace, de la famille regnante de Guyenne. Mamour se concentra fermant les yeux et failli rater son tour lorsque quelqu’un l’appela pour entrer en scene. Les cors sonnerent a l’anonce de la nouvelle participante. Le presentateur annonca : ”Et maintenant, Mamour, Reyne d’hiver de Cahors” donna son nom puis Mamour s’avanca. Elle n’avait qu’entrapercu l’audience auparavent dans les coulices. Mais lorsqu’elle entra sur l’estrade elle fut surprise par l’immense foule qui la couvait du regard. Elle ne se laissa pas demonter et avanca de son pas digne et sure d’elle. Tres elegante dans sa belle robe de soie elle irradiait de beaute et de majestuosite. Son sourire fit fremir tous les hommes de l’audience. Sa determination et son assurance fit rever ces gentes dames. En levant les yeux elle vit meme la Duchesse l’admirer. Mamour se repris rapidement. Elle ne pouvait pas regarder dans les yeux la Duchesse trop longtemps sans risquer l’effronterie. Elle se plia dans une profonde courbette comme les juges le lui avaient indique en l’honneur de la duchesse et le conseil . Puis elle fit le chemin inverse pour se positionner pres du Juge. “ Mamour va maintenant nous compter son poeme”. Mamour commenca de sa gracieuse voie:

L’hiver

Viens ! approches toi mon tendre chéri..
Viens et ne laisse pas le vent froid nous séparé.
S’ assieds toi près de moi…devant la cheminée..
Racontes moi tous les souvenirs chéri…

Viens ! amenes une bouteille du vin
Nous buvons en se rappelant notre amour et chagrin

Imaginez, de jolis bonhommes de neige,
sur une lune blanche, je t’invite a la valse de la neige
Nous dansons une valse a mille flocons,
avec l’amour le plus profond

En toile de fond, un joli coin de ciel,
Toi, m'entourant de tes ailes,
Tout parraît devenir vite irréel



Une fois le poeme termine, elle se retira dans les coulices, fiere de sa presentation.

Sindbad
----------------------------




Le froid était vif en ce jour de janvier, alors que Sindbad déambulait dans les rues de Bordeaux déguisé en sultan oriental. Les bordelais se retournaient sur son passage, surpris, ce demandant quel dignitaire la Guyenne avait encore invité.

Sindbad avait cependant hâte d'arriver sur les lieux des festivités. Pas tant parce qu'il était impatient et joyeux de se mesurer aux autres candidats, ce qui était tout de même le cas, que parce que le climat bordelais était, de loin, plus froid que celui des lointaines contrées dans lesquelles son costume était porté. Alors, pour se réchauffer, Sindbad se récitait son poème :

D'étranges rêves peuplent mes nuits
Cités fantastiques, Mevlevis
Grecs, perses, mongols et ottomans
et toujours cette vision de sang

Cités à moitié engloutis
dômes brillants de mille coloris
entre déserts et océans
mais toujours cette vision de sang

Et cette femme teinte au henné
Où l'ai-je déjà rencontré
Je ne sais plus, j'ai oublié

Ma mémoire me manque tellement
je me borne à vivre au présent
une existence à sang pour sang

Enfin, le Palais de l'Ombrière apparut dans toute sa majesté, tandis que son corps transi de froid ne cessait de trembler. Vite, il déclina son identité et l'objet de sa visite au planton de garde, et s'empressa de s'engouffrer dans la salle, espérant que des boissons chaudes et ue ambiance chaleureuse lui permettrait d'oublier les frimas de l'hiver françois.

Florencio
-----------------------------


Florencio avait reçu tôt la missive de Dame Lilynight, et il s'était mis en route le plus vite possible, malgré son poste de Maire de Bazas. Il galopait à présent vers Bordeaux, parmi les landes de Guyenne. La route était longue, et il s'ennuyait ferme. Après de longues heures d'attente, il apercu enfin Bordeaux, et son immense château, flanqué d'immenses tours. Il entra dans la ville, et se dirigea vers son centre. Un air de fêtes imprégné le lieux, et des acrobates amusaient les Bordelais. Arrivé devant le château, il se fit guider par un garde, qui l'emmena dans la dite salle. Il se sentit ridicule, habillé si simplement, face à tant de noble. Il vit la duchesse ainsi qu'à ses cotés l'ensemble du conseil ducal. Il la salua d'une profonde révérence, et se retira, attendant la suite des évènements......

yaorasi
--------------------------------


Comme tous le monde Yao très excitait du grand jour….. avait mit sa plus belle robe c’est celle de la foret couleur de la nature tout ce que dame nature donne …Yao monte sur estrade regarde le monde autour d’elle son cœur bat si vite qu’il lui semble prendre un malaise , mais non Yao est heureuse , elle sait que son poème reflète ce qu’elle ressent ce que dame nature lui donne si souvent , c’est au cœur de la foret qu’elle se ressource et pour une fois Yao lui rend hommage rien n'est plus beau que de regarder la nature , si pour une fois on pouvait s'assoir , prendre le temps de regarder une simple fleur si petite soit t'elle , mais si belle

Si j’étais une vie

Si j’étais un papillon
Je ne vivrais qu’un jour
Un jour inoubliable
Pose sur une fleur, une rose

Si j’étais un oiseau un bel oiseau
Je chanterai des louanges
Au dessus des nuages
Au dessus des océans

Si j’étais une fleur
Vous me humerai
Je vous donnerai mon parfum
Parfum de rose que l’on garde

Si j’étais un cœur
Je vous aimerai
Vous trouverez l’amour
L’amour pour la vie

Denys
-----------------------------


L'arlequin ne voulait pas, non aucune envie de se trainer devant les nobles, mince il venait de se débarasser du sien (qu'Aristote le garde en bonne santé loin de la maison) et voilà qu'on l'oblige à venir devant la duchesse.

Mais puisque je vous dis que j'étais pas candidats! Ma chanson? bah un chanson d'ivrogne vraiment pas quoi..

Le bouffon du comte d'Annonay se tut, on venait de le propulser devant le biau monde.

Il fit une large sourire suivit d'une chiche réverence qui le révéla dans sa splendeur.





M'dame la comtese, M'dames et M'ssieurs les conseillers, sir Bourreau et gens de goût.

Je vais dédier ma chanson à mon bon maître qui me prête involontairement pour l'occasion son mantel, à ses compagnons de route qui sont subitement devenus des gueux méprisables, à un admirateur secret qui se reconnaîtra, mais surtout à Ginette qui m'a cousu mon pagne et... bon la chanson

Denys s'en va-t-en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine,
Denys s'en va-t-en guerre,
Ne sais quand reviendra.
Ne sais quand reviendra
Ne sais quand reviendra

Il reviendra-z-à Pâques,
Mironton, mironton, mirontaine,
Il reviendra-z-à Pâques,
Ou à la Trinité
Ou à la trinité
Ou à la trinité

La Trinité se passe,
Mironton, mironton, mirontaine,
La Trinité se passe,
Denys ne revient pas.

Madame à sa tour monte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Madame à sa tour monte,
Si haut qu'elle peut monter.

Ell' voit venir son page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Ell' voit venir son page,
Tout de noir habillé.

"Beau page, mon beau page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Beau page, mon beau page,
Quelles nouvell's apportez ?"

"Aux nouvell's que j'apporte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Aux nouvelle's que j'apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer.

Quittez vos habits roses,
Mironton, mironton, mirontaine,
Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés.

Monsieur Denys est mort,
Mironton, mironton, mirontaine,
Monsieur Denys est mort,
Est mort et enterré.

J' l'ai vu porter en terre,
Mironton, mironton, mirontaine,
J' l'ai vu porter en terre,
Par quatre-z-officiers.

L'un portait sa cuirasse,
Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait sa cuirasse,
L'autre son bouclier.

L'un portait son grand sabre,
Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait son grand sabre
L'autre ne portait rien.

A l'entour de sa tombe,
Mironton, mironton, mirontaine,
A l'entour de sa tombe,
Romarins fut planté.

Sur la plus haute branche,
Mironton, mironton, mirontaine,
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait.

On vit voler son âme,
Mironton, mironton, mirontaine,
On vit voler son âme
Au travers des lauriers.

La cérémonie faite,
Mironton, mironton, mirontaine,
La cérémonie faite,
Chacun s'en fut coucher.

Les uns avec leurs femmes
Mironton, mironton, mirontaine,
Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls !

J'n'en dis pas davantage,
Mironton, mironton, mirontaine,
J'n'en dis pas davantage,
Car en voilà-z-assez".

lilynight
---------------------
Lily regardait les candidats défiler.
Elle trouva que les candidats étaient magnifiques, que tiesn donc la Reyne de Marmande qui a changé de vêtement. Elle était d'autant plus jolie que la précédente et celle de Mamour était tout aussi resplandissante. Le pourpre lui allait à ravir. Quand à Sinbad, elle était touchée par sa simplicité.
Elle ne put s'empecher de rire lorsque le bouffon de Denys, entra en scène. C'est un sacré personnage. Il n'était pas bouffon pour rien. Le comte l'avait bien choisit pense-t-elle.

Eliandre...
-----------------------
Une immense salle dont la beauté n’avait d’égale que celle des nombreuses dames qui étaient venues assister à la cérémonie.
Eliandre se sentait à peu près aussi à l’aise qu’un cochon dans la salle d’attente d’un boucher.

Vagabond par choix, il n’avait jamais côtoyé de luxe plus grand que celui d’une modeste demeure ou celui d’un bon tapis de mousse dans un jardin public. Ici la richesse dégoulinait des murs … et des gens.

Eliandre avait honte de sa tenue qu’il trouvait pourtant si belle avant d’entrer dans la salle. En plus elle n’était même pas à lui et il ne la devait qu’à un fripier amoureux de la poésie qui avait accepté de la lui prêter pour la soirée.

« Si tu gagnes le concours tu peux la garder » avait-il dit en souriant.

Gagner le concours !!! Pour l’instant Eliandre avait surtout envie de fuir cet endroit et de retourner dans son univers à lui.

Mais non ! Il représentait sa ville et il n’avait plus le droit de laisser tomber. De plus il n’avait pas à rougir de ce qu’il était. Il se détendit et se plaça dans un coin de la salle pour être un peu tranquille, puis observa les autres convives.

Finalement c’était assez amusant. Il y avait ceux qui possédaient une haute prestance et dont le moindre geste attirait l’attention. D’autres qui rêvaient de faire de même mais qui attiraient surtout les regards de par leur ridicule.
Mais surtout il y avait cette sorte d’immense ballet collectif dont le seul objectif pour chacun semblait être de trouver les occasions d’approcher un peu plus la duchesse et renforcer ainsi son image et son prestige.

Eliandre souriait en observant ce manège quand soudain il entendit la voix de dame Lilynight qui l’appelait et le désignait à la foule qui se retourna instantanément vers lui.

Son sang se figea dans ses veines et un court instant il se demanda si c’était le rouge de la surprise ou la pâleur de l’angoisse qui allait l’emporter sur son visage.

Finalement une pensée lui traversa l’esprit et lui permit de retrouver sa lucidité : tout ceci n’avait pas vraiment d’importance !
Au pire il se rendrait ridicule devant des gens qu’il ne reverrait probablement jamais et qui n’avaient en réalité pas vraiment d’impact sur sa petite vie de vagabond sans richesses ni possessions. Tout ceci n’était qu’un jeu pas très différents des fois où il était monté sur les tables des tavernes pour réciter ses poèmes.

Alors c’est d’un pas assuré qu’il se dirigea vers la scène.
Il salua respectueusement la duchesse, les membres du conseil , puis la foule et déclama son poème.




Eliandre salua une nouvelle fois puis quitta la scène pour aller se désaltérer un peu au buffet. Avec un tel luxe, nul doute que la bière serait ici d’excellente qualité.

Vebtomène Pamploulpe
-----------------------------
J'avais les jambes engourdies, des fourmis dans l'pieds après un long trajet dans la chariotte d'un éleveur d'chèvres et d'poulets qui montait sur Bordeaux. L'gars r'montait pour vendre ses bestiaux chaque début d'année, trois biquets dans l'foin souillé, Tibouc, Licorne et moi.
L'fermier m'déposait près du château si j'lui prenais une bête, pis comme j'étais d'jà en r'tard, j'me r'trouvais au porte d'Palais d'l'ombrière avec au bout d'une corde un animal avec une corne cassée qui bêlait com's'il avait un coq enroué dans l'fond du gosier.
La salle d'bal remuait une odeur lourde de fleurs et d'épices qu'chacun semblait porter à même la peau. Les lustres et luminaires étaient magnifiques pis j'avais la goule grande ouverte d'découvrir les trésors des seigneurs d'not' Guyenne. Au moment d'mon arrivée, une salve d'applaudiss'ments r'merciait l'prétendant à la couronne.

Allez Pamploulpe, t'reste à trouver une salle d'eau pour t'refaire une beauté pis t'vas leur montrer qu'c'est pas l'endroit où l'on naît qui détermine qui l'on est mais qu'la bonne éducation permet aussi d'changer les p'tites gens en ...

L'biquet à moitié aphone m'coupa la parole d'un cri qui simulait un organe gangréné. L'public odorant semblait avoir r'péré ma présence en m'jetèrent un r'gard d'bienv'nue en m'reluquant des chausses au crâne en fronçant les sourcils. J'étais déjà des leurs !

Pauli des terres sauvages
------------------------------

Pauli et sa charmante compagne de vie et de scene, pour l'occasion, étaient arrivés de Montauban et avaient loué une petite chambre dans une auuberge le temps de la finale de l'election.

Ils avaient ammené avec eux leurs costumes et avaient pris le temps de se preparer avant d'arpenter les rues de Bordeaux l'un au bras de l'autre. Il n'en savait rien pour Melwina, mais lui était un brin stressé. Il avait le ventre noué et sentait ses boyaux se tordre douloureusement.

Esperant ne pas perdre ses moyens une fois grimpé sur l'estrade et, face à la duchesse et son conseil, ne point se montrer ridicule.
Son costume était simple, après tout, il n'était qu'humble tavernier mais cela le satisfaisait grandement.





Chemin faisant, ils arrivèrent enfin devant la porte de la salle qui recèlait du beaux monde convié aux fastes. Déjà quelques roys et reynes avaient concurrus et Pauli regarda Melwina d'un drole d'air, signifiant clairement qu'il était estomacqué d'arriver si tardivement.

Elle le rassura lui disant qu'ils avaient eu plus de routes que certains à faire et Pauli acquiesca. Sa douce compagne arrivait si bien à dissiper ses doutes et ses craintes.

Maintenant qu'ils étaient entrés, il semblait clairement que toutes les personnes présentes avaient défilé. C'était donc leur tour et, voulant contempler sa belle, serein, préféra passer premier.

Il passa devant l'assemblée des jurés et, une fois proche de la duchesse, il marqua un leger temps d'arret. Il se rappelait maintenant qu'il avait bien connu certainement une de ses parentes... Oui, Alazais portait bien le même nom et il hésita à presenter ses hommages à Jades, ayant peur de parraitre peut-être un peu trop pompeux.

Ses pas avaient, semble-t-il, décidé pour lui puisqu'il était maintenant fin pret sur l'estrade, tripotant d'une main incertaine le parchemin dissimulé sous sa cape, sauveteur s'il lui arrivait d'oublier son poème.
Il prit un inspiration, se racla élegament la gorge et commença a déclamer ses vers, fixant Melwina amoureusement, puisqu'ils lui étaient adressés.

Une hirondelle à fait mon printemps.
Portée par une douce brise,
Elle est arrivée juste à temps
Me porter une tendre bise.

Moi, qui ne l’attendais plus vraiment,
Elle m’apparue comme bien jolie ;
Là, j’ai donc compris soudainement
Jamais encore je n’avais tant ri.

Et puis, de son invitation à
Tire d’aile, je l’ai rejointe,
Après tant de temps sans conjointe.

Il me vient donc une immense joie,
Maintenant, tes ailes nous assemblent
Et à jamais restons ensembles…

Il s'éloigna ensuite, sentant que ses jambes étaient de la gimauve, laissant ainsi la place libre aux suivantes et suivants. Il souffla un bon coup, le pire était maintenant derrière.

Melwina
------------------------

Tout comme Pauli, Melwina était surprise de voir autant de personnes réunies pour un tel évènement.
Bordeaux l’avait déjà fortement impressionnée de part sa grandeur mais là c’était autre chose.

Elle avait l’impression d’être dans une ruche ou des milliers d’abeilles allaient et venaient sans se préoccuper des autres.

Ainsi certains concurrents en avaient déjà terminé et d’autres s’affairaient encore.
Certains répétaient leur poème, d’autres ajustaient leur costume sans compter ceux qui faisaient les cent pas dû au stress…

Elle serra un peu plus le bras de Pauli qui la tenait et tous deux s’avancèrent au centre de la salle.

Une fois les concurrents passés, Pauli décida de se lancer.
Melwina était si fier de lui. Il était beau et son poème ne faisait qu’accroître les sentiments qu’elle avait pour lui.

Une fois terminé, elle alla l’embrasser et s’avança à son tour.
Arrivée à hauteur de la Duchesse et des jurés, elle leur fit une révérence puis se plaça au centre de l’estrade et tout comme Pauli l’avait fait précédemment elle le fixa aux fins de déclamer son poème qu’elle avait appris par cœur.





J'ai du quitter mon Annecy
En y laissant tous mes amis

Et à l'aube d'un beau matin
J'aperçus enfin Montauban

Où cette ville en repeuplement
Devait effacer tous mes chagrins

Il devait me rejoindre par amour
Mais pour une autre fit demi tour

Je repris le cours de ma vie
Espérant qu'un jour elle me sourie

C'est alors qu'un phare merveilleux
Telle une étoile dans les cieux

A fait resurgir des profondeurs
Tous les battements de mon coeur

Il est celui tant espéré
Et a tout jamais je veux l'aimer.


Une fois achevé sa déclamation, Melwina fit une nouvelle révérence à la Duchesse et aux Jurés puis saisit la main que Pauli lui tendait afin de l’aider à descendre de l’estrade.

Eliandre...
---------------------------


Eliandre était en train de profiter sans retenue de la délicieuse bière du buffet quand il entendit soudain un cri de chèvre couvrir toutes les discussions en cours. Il sourit et se retourna absolument certain de ce qu'il allait voir.

C'était bien lui ! Le seul type capable de se pointer à une cérémonie d'investiture avec une chèvre ! LE Pamploulpe de la Teste qu'il avait déjà eu le plaisir de croiser à une joute poétique.

Les choses se présentaient de mieux en mieux et finalement cette soirée ne serait peut-être pas aussi guindée qu'il l'avait pensé.
Eliandre lui fit un petit signe de la main mais sans être vraiment certain que le Pamploulpe l'avait vu au milieu de cette foule.

Pas grave il le croiserait sans doute plus tard !

Jades
--------------------------


A la sortie de la Cathédrale la Duchesse salua les villageois amassés sur la place et se rendit à la suite de Dame Lilynight pour rencontrer les Roys et Reynes des village Guyennois.

Que de beaux atours qui saillaient parfaitement les Dames et les Sieurs presents. Les poèmes présenté à la foule sonnait merveilleusement bien à son oreille. Elle repera dame lilynight et lui fit signe de salue avant de la rejoindre pour la suite des evenements.

Le bon jour ma Dame. Vous avez organisé là de belles festivités, je vous en félicite.