BORDEAUX (AAP) – La première secrétaire d’état, dame Kirah, a publié ce vendredi soir une annonce de la Curia Regis et de la Pairie, concernant les fuites de documents dont a été victime la jeune province de Guyenne.
Dans ce communiqué, l’ancienne duchesse de Normandie rappelle que le conseil et la régente ont été désignés par la Pairie et la Curia Regis, en attendant des élections ducales. Celles-ci auront bel et bien lieu, malgré une échéance repoussée à 60 jours après l’ouverture des terres guyanaises à la colonisation.
Vient ensuite une mise au point, rappelant à ceux qui auraient eu tendance à l’oublier que le Guyenne, bien que hors domaine royal, est une province dépendante de la Couronne de France, étant donné que c’est cette dernière qui a ouvert la province à la colonisation, et que la régente Izarra a presté allégeance à la Couronne.
Cette mise au point survient après que des discussions du conseil, se tenant bien évidemment à huis clos, aient été rapportées en place publique, mettant en cause le choix de la régente. Selon certains, seule la régente est nommée par le Roy (qui peut prendre conseil auprès de la Pairie et/ou de la Curia Regis). Or, des documents (détruits entre-temps) prouveraient que le conseil ait été imposé par la Pairie et le Grand Maistre de France. Il va de soi que ces documents n’auraient jamais dû se retrouver entre les mains des personnes qui les ont publiés.
Avant même l’annonce commune des deux institutions royales, la régente Izarra est intervenue, affirmant que « le conseil de régence ne m'a pas été imposé par la Curia Regis […] mais composé en accord avec elle, sur demande de Sa Majesté. »
La Duchesse de Bellesme en profite pour démentir toute intervention de la Curia en terres guyanaises, soulignant que « comme l'indiquent les statuts de cet organe, elle [une telle intervention] ne pourra avoir lieu que sur demande des autorités en place. »
La Duchesse d'Estouteville termine son annonce en rassurant les guyanais, promettant que toutes les preuves et témoignages seront fournit afin de faire toute la lumière sur cette affaire, qui met à mal le fragile équilibre d’une toute jeune province.
Lapinus27, pour l’AAP